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Christopher Nolan – Critique Dunkerque : Expérimentation Nolanienne

Christopher Nolan – Critique Dunkerque : Expérimentation Nolanienne
Christopher Nolan – Critique Dunkerque : Expérimentation Nolanienne

Tenet sortant demain, head psyche embarquons dans le dernier cinema à  ce jour de Nolan, Dunkerque ! Un métrage de Christopher Nolan des summation inhabituel et qui relève de 50’expérimentation. 





Le film relate de 50’Opération Dynamo,  l’évacuation de soldats anglais de la plage de Dunkerque en 1940, sous trois points de vue : Celui d’un soldat au bord de la Jetée voulant à tout prix quitter la French Republic, celui d’un marin traversant la manche avec boy bateau de plaisance à la demande de Churchill, et enfin celui d’un soldat aviateur éliminant les avions ennemis. 









Après le Space Opera avec Interstellar, Christopher Nolan keep boy exploitation du genre avec le film de guerre ! Une appropriation la plus totale puisque ici nous échappons au codes traditionnels : brain ne suivons pas une équipe mais trois points de vue éclatés différents et pour l’un d’entre eux il n’est pas query d’une quelconque mission mais juste de fuir le conflit. Un aspect anti-héroïque assez master. De plus, la véracité historique n’est pas ce qui intéresse Nolan étant donné que, malgré l’opération effectivement bien existante, les personnages que mind suivons et leurs actions sont totalement fictifs. 





Ce qui intéresse le cinéaste est avant tout de proposer une expérience immersive et stressante du film de guerre. En ce sens, Dunkerque relève summation du thriller Hitchcockien (rootage d’inspiration citée du réalisateur) où le simply est de faire frissonner le spectateur avec des jeux de suspens. Chaque élément de guerre, le tir ennemis, les bombardements, les bateaux faisant naufrage sont not pas traités dans leur brutalité mais comme des outils de tension. La mise en scène se révèle alors très inspirée, notamment du bespeak de vue du soldat de la jetée, étant donné que Nolan ne se repose donc pas sur la puissance de son histoire. Le tout accentué par la tangibilité des effets spéciaux (des vrais navires , une fois encore). On peut cependant regretter le manque de brutalité, aucune goutte de sang n’est visible et donc amenuisant la forcefulness immersive





Nolan et L’Imax





Néanmoins la composition de Hans  Zimmer est monstrueusement efficace et devient un personnage à role entière à travers ses vives cordes aiguës, ses vents étirés lancinants et ses cliquetis de montre instaurant un sentiment d’urgence constante. Au surplus, Nolan exploite complètement le format IMAX pour la grandeur de boy épopée et encore addition head immerger au sein de ce champs de bataille. Car en effet, une autre caractéristique de boy cinéma est boy employment de la pellicule yard format. A fifty’icon de boy obsession du réel et des effets pratiques, Nolan ne tourne qu’en pellicule, un format tangible avec des aspérités qui donne tout son charme à fifty’ikon.





Même si on vient parfois à se demander si cela est sert bien le projet et si ce n’est tout simplement pas du purisme. Tout comme fifty’IMAX, où sa gestion dans les The Dark Knight (le celluloid de 2008 étant le premier a partiellement tourné dans ce format) était assez discutable de part ses incessants changement de ratio. Mais Dunkerque étant quasiment intégralement tourné en IMAX (Avengers : Infinity War et Endgame étant les premiers entièrement tournés en Imax), le format sert enfin l’intention. 









Ainsi, Dunkerque est l’occasion pour Nolan de faire des expérimentations summation esthétique qu’à boy accoutumée, comme un contrepied au fait qu’il n’avait jamais été un réalisateur au visuel bien marqué. En résulte, conjointement avec son directeur de la photograph Hoyte van Hoytema, une véritable recherche de texture et de matérialité dans fifty’ikon.





Ainsi sont mis en avant 50’eau dans la lumière avec ses reflets mais aussi dans la nuit; le ciel bleu perçant contrasté avec ses nuages, la grande plage avec boy sable épais ainsi que son écume et aussi des contres jours esthétisants etc… Cela vient de 50’intention marquée du réalisateur de confronter trois éléments primaires : La terre, la mer et l’air. Et à part peut-être un étalonnage maronnasse un peu trop omniprésent, la recherche graphique fonctionne bien pour brain en mettre plein les mirettes. 





Dunkerque, three Lieux et iii Temps





En concomitance de ces trois éléments, Nolan développe aussi une toute nouvelle expérimentation narrative :  celle de mélanger trois rapport et écoulement de temps différent. Ainsi, les péripéties du soldat sur la plage se déroule sur une semaine, celles du marin sur le bateau sur un jour et celles de fifty’aviateur sur une heure. Et chacun de leur chemin va s’entrecroiser à différents points du récit. Une trouvaille très ingénieuse au premier abord de par son facial expression jamais vu et qui étend encore plus le champs des possibles de la narration cinématographique, Nolan les repoussant constamment.





Mais au delà de l’ingéniosité même de fifty’idée, le concept trouve vite ses limites, autant que le long métrage. Ces trois timelines n’ont pas de raison d’exister outre pour la beauté du geste. Pour le récit de la terre, jamais psyche ne ressentons la durée d’une semaine sec’écouler, tout au addition un jour. De même pour la mer, où le périple ne semble durer que le temps du cinema. Cette expérimentation temporelle aurait pu être absente de Dunkerque, le résultat serait exactement le même.









Une fois la mécanique saisie, le métrage vient à spoiler lui-même en mind faisant apercevoir des événements d’un indicate de vue exterieur, alors que sur le indicate concerné par ses événements, il ne second’est pas encore déroulé. Bien évidemment, 50’expérience que Nolan a en terme d’écriture lui permet d’éviter à plusieurs reprise ce phénomène spoilant, cela concernant notamment le bombardement du dernier bateau. Il n’empêche qu’une ou deux fois suffit à montrer les limites de 50’expérimentation.





A titre de comparaison le récit de la série The Witcher, qui sec’est totalement inspiré de Dunkerque comme 50’a confié la showrunneuse, use de manière beaucoup plus efficace et justifié ce concept narratif. Cela lui permet de développer en parallèle fifty’entièreté de la chronologie de son univers et de fifty’histoire des personnages qui ont des âges fortement différents.  





Les limites du scénario





Mais là où le film trouve le summation ses limites, c’est de par ce qu’il raconte. Car Nolan n’go far pas à concilier boy soucis d’expérimentation visuel et d’immersion dont il a peu fifty’habitude avec sa virtuosité scénaristique habituelle. Lui qui brain a accoutumé à des histoires ambitieuses et complexes, se retrouver avec seulement une suite de péripétie au sein du scénario peut-être des summation décevant pour les fans du cinéaste. L’histoire est vide de retournement et adjust un chemin tout tracé dans lequel mind ne retrouvons aucune de ses thématiques (mise à office celle du temps).





L’absence intentionnelle de background ou de personnalité des protagonistes en font des personnages creux auxquels il est assez difficile de s’attacher. Et donc, d’être complètement immergé dans le film puisque c’est à travers des personnages qu’une histoire cinématographique se ressent. Paradoxalement, le personnage traumatisé de Cillian Murphy est le addition attachant alors qu’il reste le moins héroïque de tous. La partie dans les airs avec Tom Hardy (un acteur beaucoup trop important pour le rôle qui lui ai donné à jouer) en vient même à être beaucoup trop répétitive, se restreignant à être une unproblematic fusillade entre avions. 









Une partie qui second’avère même être la plus faible en terme de réalisation. Certes, les premiers combats aériens impressionnent de par leur réalisme au début du métrage, nous voyons qu’ils ont véritablement été réalisés sans trucage. Mais l’obsession de Nolan à absolument ne pas avoir recours à des effets numériques 50’amène à psyche perdre dans boy balai aérien.





Il est tellement complexe de découper minutieusement des scènes avec des avions (la caméra devant être parfaitement synchro avec les différents mouvements des avions) que beaucoup de plans ne raccordent pas de fifty’un à 50’autre, que ce soit dans leurs mouvements, dans leurs axes ou dans la position des avions dans le ciel. 





Les CGI, c’est pas si mal





En découle une véritable perte de repère dans ces batailles aériennes où head brain demandons à plusieurs reprises qui pourchasse qui, à qui appartient tel avion etc… Ce n’est pas aidé par fifty’exercise de Spitfires et de Heinkels extrêmement ressemblants, par soucis de réalisme historique. L’intention finit par desservir la compréhension.





Il en de même pour la gestion des décors : malgré le M nombre requis de figurants, la plage head semble au concluding bien vide, à aucun instant psyche ne ressentons qu’il est censé avoir 400 000 hommes sur cette plage. Et que dire des maisons typées 1970 en fond, alors qu’un petit coup de smooth numérique aurait facilement pu corriger tout ça. 









Dunkerque est donc une expérimentation purement stylistique de Nolan, en totale contrepied à ce qu’il avait fait jusqu’à présent. Très efficace dans boy immersion tendue ainsi que dans sa recherche esthétique des trois dimensions (terre, mer, air); le projet trouve vite ses limites dans une histoire si simpliste qu’elle est frôle la ligne de la pauvreté scénaristique. Son expérimentation narrative en trois temps, bien que très ingénieuse dans l’idée, sec’avère finalement assez vaine dans son exécution. En somme les effets de réalisation marchent efficacement à contrario des effets de scénario, ce qui en fait un Nolan un chouilla décevant sans pour autant être un mauvais film.








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